Le magazine

Aujourd’hui, consommer halal n’est pas réservé qu’aux musulmans pratiquants mais peut être consommé par des non-musulmans en quête de découvertes et de saveurs.  Manger halal dans un espace familial entouré de personne partageant les mêmes valeurs ne peut être que gratifiant. La gastronomie proposée dans les restaurants halal est énormément variée, allant de l’escalope milanaise au poulet Yassa en passant par les makis. Les opportunités sont grandes sur le marché des restaurants halal parmis un large choix de thème et de plats proposés.  ...

Le Halal a longtemps était réservé à l'alimentaire et plus particulièrement à la viande. Il s'est par la suite progressivement intéressé aux arômes, puis aux produits d'hygiène corporelle et enfin aux produits de beauté. Cette certification halal s'étend dorénavant aux produits de beauté. En cosmétique, on trouvera du 100 % halal fabriqués sans alcool et sans graisse porcine et plus largement, sans aucune graisse animale. Les entreprises proposent de plus en plus de produits spécialement destinés à la population musulmane. Y compris dans le domaine de la beauté. Des produits de beauté certifiés sans alcool, ni extraits d'animaux, à destination des femmes musulmanes. Depuis plusieurs années, ce marché se développe en France. Plusieurs entreprises en ont fait leur marque de fabrique et vendent leurs produits essentiellement sur internet. La France apparaît comme un marché particulièrement propice au développement de la gamme halal, grâce à un marché déjà très diversifié. Il s'étend des bonbons, foie gras, nems, pizzas ou biscuits, en passant par des petits pots pour bébé...

Le terme "halal" désigne littéralement tout ce qui est licite pour le musulman. Dans la pratique, l'adjectif "halal" concerne généralement les aliments autorisés aux fidèles. Les viandes de tous les ovins, bovins, caprins et camelins sont admises, mais aussi celles de cheval, de volaille et de lapin. Tout ce qui provient de la mer est également toléré.  Pour qu'une viande soit déclarée halal, elle doit provenir d'une bête abattue selon une méthode rituelle précise, baptisée la "dhabiha".  En France, la "dhabiha" repose sur un certain nombre de principes : La bête doit être vivante et avoir la tête orientée vers la Mecque.Elle doit être consciente et ne pas être étourdie. Le sacrificateur doit être musulman et habilité par un organisme religieux agréé par l'Etat. Lorsqu'il égorge la bête, il doit prononcer les paroles sacrées suivantes : "Bismillah Rahim ouà Allah Akbar" ("Au nom de Dieu, Dieu est grand"). L'égorgement doit être réalisé avec un couteau effilé pour faire une incision profonde et rapide. L'objectif est de couper les veines jugulaires et les artères carotides tout en évitant la moelle épinière, afin que les convulsions améliorent le drainage du sang. Le but de cette technique est de vider plus efficacement l'animal de son sang pour rendre la viande plus hygiénique. ...

Avoir un restaurant c’est bien, le faire certifier c’est mieux. La certification dans votre restaurant vous crédibilise et ajoute une plus-value énorme à votre image de marque. Les clients recherchant la preuve du halal, auront sous les yeux un document complet leur indiquant ainsi que le restaurant où ils consomment est fiable et conforme à leurs valeurs. Vous deviendrez grâce à cette certification dans l’esprit des consommateurs un acteur sérieux du halal avec preuve à l’appui.  Faites le choix d’un contrôle régulier par des contrôleurs certifiés tels qu’ AVS ou Achahada ou bien prouvez à vos clients que vos produits sont certifiés halal en devenant partenaire HALAL PARTNER. ...

À l'heure où la mode est au véganisme et où l'on voit fleurir divers organismes de défense des droits des animaux, l'abattage est au cœur des polémiques. De plus, l'abattage selon les rites islamiques est tout autant pointé du doigt. Afin que sa viande soit considérée comme licite à la consommation, l'abattage doit répondre à plusieurs conditions : l'homme qui procédera à ce dernier devra être un homme musulman. Il tâchera de s'orienter et à orienter avec lui la bête à sacrifier en direction de la Mecque. En prononçant le nom d'Allah, l'homme procédera à l'égorgement de la bête en tenant à bien trancher la jugulaire et l'œsophage de l'animal en une seule fois. Plutôt brutal non ? Et pourtant, n'en déplaise à une grande majorité, l'abattage tel qu'est enseigné par l'islam reste la façon la moins brutale de mettre à mort une bête en vue de la consommer. Grâce aux résultats regroupés d'un encéphalogramme (appareil utilisé afin de mesurer l'activité cérébrale), des scientifiques ont démontré qu'une bête tuée après étourdissement souffre plus que celle égorgée : les résultats montrent que trois secondes après l'entaille au niveau de la trachée, l'animal devient inconscient. Cet état résulte de l'hémorragie et de la faible irrigation de sang vers le cerveau. Quelques secondes plus tard, l'animal ne ressent plus aucune douleur. Cette manière d'agir, prouvée comme étant bénéfique à l'animal, nous a été enseigné il y a des centaines d'années. En effet, Shaddad Ibn Aws – qu'Allah l'agrée – rapporte que l' Envoyé d'Allah sallah Llahu aleyhi wa salam a dit : Allah a prescrit de bien faire en toute chose. Lorsque vous tuez (en pratiquant le talion ou en appliquant une peine légale), faites-le bien. Lorsque vous égorgez – un animal –, faites-le bien. Aiguisez votre couteau et mettez à l'aise la bête sacrifiée. Hadith rapporté par Muslim. Nous constatons alors que le bien-être des animaux était déjà, il y a plusieurs siècles, au cœur des préoccupations de société. Néanmoins, cette règle ne s'applique pas qu'aux rites d'abattage. En effet, le bien-être animal incombe à tous et dans toutes situations. Bon nombre de paroles rapportées ont prouvé le mérite de la bienveillance envers les animaux. Un hadith connu rapporte qu'un chien assoiffé tournait autour d’un puit, lorsqu’une prostituée l'arperçut. Elle enleva sa chaussure et s’en servit pour lui donner à boire. Ce geste lui valut d’être pardonnée. Rapporté par les imams Al Bukhari et Muslim. Bien que nous en tirons beaucoup de bénéfices (nourriture, matières premières, moyens de transports, etc..), les animaux n'en restent pas moins des créatures, au même titre que l'Homme.Des êtres vivants avec des sentiments, qu'on se doit de traiter de la meilleure des façons. Le Prophète l'a enjoint à ses compagnons lorsqu'ils le questionnèrent en ces termes : Ô Messager d'Allah, serions-nous récompensés pour avoir été compatissants envers les animaux ?. Le Messager d'Allah, sallah Llahu aleyhi wa salam répondit : Pour tout être vivant, il y a une récompense. Rapporté par les imams Al Bukhari et Muslim ...